
VALORISATION D’ENTREPRISE et JUSTE PRIX
De Saint Thomas d’Aquin à Gordon et Shapiro … les approches de la valeur d‘une entreprise sont nombreuses et parfois très éloignées.
Dans une période de faible croissance, avec des indicateurs économiques et financiers en demi-teinte, il est important de s’accrocher à des points de repères incontestables pour déterminer des
estimations de valeur.
La valorisation peut intervenir à différents moments de la vie de l’entreprise en fonction d’évènements planifiés ou subis.
Donation, succession, évaluation du patrimoine, pacte Dutreil, transformation en SAS, croissance externe…
Cependant le cas de la transmission reste le plus épineux et c’est dans ce cas là où on rencontre régulièrement des moments de tensions entre cédant et repreneur, souvent liés à des visions
différentes sur l’entreprise et ses potentiels.
Par ailleurs on remarque régulièrement qu’un dossier de cession sur deux est surévalué ce qui rallonge les négociations et peut devenir un « deal breaker ».
Pour conclure un deal on va donc rechercher un point d’équilibre qui va faciliter l’acceptation des parties en présence.
Comment se rapprocher de ce point d’équilibre, souvent appeler le « juste prix » ?
A l’inverse de ce qu’on peut imaginer, le prix d’une entreprise ne se définit pas uniquement de manière mathématique, par l’agrégation de chiffres historiques ou
prospectifs : le prix reste, en définitive, issu d’un accord des parties et relève d’une forme de consensus dans une phase de durcissement des négociations.
Il convient d’identifier les points clés des négociations et les éléments propres à permettre un ajustement du prix, des conditions de la vente et de
sa faisabilité, conformes aux attentes à la fois du vendeur, de l’acheteur et des financeurs.
Or, trop souvent, le prix d'une entreprise ne tient pas comptes d'éléments internes et externes, pourtant déterminants sur la valeur, le montage financier et sur la pérennité de l'activité.
Cela nous donne beaucoup de paramètres à intégrer et je propose de revenir sur 2 d’entre eux.
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Le « juste prix » est une notion ancienne, déjà développée au moyen âge par Saint Thomas d’Aquin (1225 – 1274)
Pour lui cette notion repose sur 2 critères :
Il faut que le prix soit raisonnablement profitable pour l’une et pour l’autre des parties
Il faut aussi qu’il le soit pour le bien commun.
D’où le point d’équilibre à trouver pour que les 2 parties en présence aient le sentiment de sortir par haut des négociations. Il ne peut pas y avoir un gagnant et un perdant, mais 2
gagnants.
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Pour revenir à des aspects plus modernes et plus financiers, le prix doit être finançable.
Globalement on peut raisonnablement dire que la rentabilité de la cible doit pouvoir couvrir le financement de 70 à 80 % du prix, la différence étant constitué de l’apport du repreneur.
Même si d’autres éléments tout aussi importants interviennent dans la valorisation d’une entreprise (retraitements, coûts des futurs investissements, prévisionnels …) je souhaitais ici revenir à des points fondamentaux qui doivent conduire les cédants à asseoir leur opération de cession sur des bases saines permettant la réussite du dossier.
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